Témoignages

« Je ne connaissais pas du tout la couture mais j’avais envie de travailler dans un magasin. J’ai eu un contrat pendant un an et demi à La Main Fine et j’ai pu faire ensuite une formation en vente. C’était la première fois qu’on ouvrait des portes pour moi. Et la première fois que je gagnais de l’argent. Grâce à l’accompagnement, j’ai pu aussi trouver un logement. Pour moi, la Main Fine est une clé pour la vie. Cela aide beaucoup les femmes. Aujourd’hui, je travaille à Carrefour. Mais je me sers de ma machine à coudre à la maison ! »

Florence

« J’ai plusieurs casquettes : manager l’équipe, surveiller la production, achat des matières premières, sur les sites de commercialisation de nos services et produits. Le point fort de l’association est de produire à la carte selon les demandes des clients. Ce que j’aime ici ? j’aime rendre service aux autres. J’aime la main tendue. Les personnes ici ont besoin d’apaisement et d’être informés sur leurs droits. »
Claudine

Chef de projet

« Le parcours d’Awa illustre bien comment Ikambere et la Main Fine travaillent ensemble : Awa tressait les cheveux dans les salons de coiffure en Côte d’Ivoire. A son arrivée à Ikambere, Bernadette lui propose de travailler au salon de coiffure de la Main Fine et, comme elle se débrouille bien, elle y est embauchée. Grâce à ses premiers bulletins de salaire, elle peut sortir de l’appartement thérapeutique où l’avait logée le Samu social et louer son propre appartement. Au bout de trois ans de travail de coiffeuse, elle décroche un CDI comme agent de propreté dans une entreprise. Aujourd’hui, elle a obtenu une carte de résident de dix ans, elle a son propre logement, un travail. Elle continue à venir à Ikambere pour y retrouver une famille, un lieu de partage. Mais elle n’a plu besoin d’être accompagnée par les assistantes sociales. »

Annabel Desgrées du Loû / Jano Dupont

Extrait du livre « Ikambere, la maison qui relève les femmes », Les éditions de l’Atelier 2019

« En tant que styliste, je dessine, je réalise le patron, je confectionne le modèle. J’ai ainsi réalisé le prototype pour les masques. Ici on en travaille pas dans un entreprise lambda. Il faut connaître et comprendre les difficultés des salariés en insertion, agir selon leurs besoins. Il y en a qui sont plus fermés, qui ont des gros problèmes, et d’autres plus sociables et plus ouverts. Il faut leur apprendre le respect du travail, comment travailler dans un atelier avec plusieurs personnes. Il faut être patient notamment quand la langue est une barrière. »

Nirina

Encadrante couture

« Je suis venu pendant 2 ans assister aux ateliers couture organisés par Mr Beye. Il est génial et hyper compétent et très patient. J’ai réalisé chez moi des robes et pantalons pour ma femme. Il faut participer financièrement aux ateliers mais c’est très abordable, à la portée de tous. Beaucoup de femmes des alentours viennent ici pour les ateliers ou pour acheter des tissus. La Main Fine gagne à être connue. »
Client des ateliers

« La noble mission de la Main Fine m’a plu dès le départ. Cela me tenait à cœur d’accompagner vers l’autonomie des personnes en difficultés et les voir évoluer professionnellement. Je m’occupe des tâches administratives et comptables : gestion des dossiers CDDI, URSSAF, dossiers de recrutement, etc. »
Marie Laetitia

Assistante administrative